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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 00:15

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Des cowboys spécialisés dans les rodeos et autres acrobaties découvrent un cheval minuscule qu'un paléontologue opportunément dans le coin définit comme un ancêtre préhistorique de la race chevaline. Partant à la recherche des origines de l'animal, la fine équipe aboutit dans la Vallée de Gwangi, appelée ainsi par les romanichels du coin, qui la considèrent maudites. La rencontre avec monsieur Gwangi en question leur donnera d'ailleurs tout à fait raison.

 

La Vallée de Gwangi est donc un film qui tente de mélanger deux genres bien distincts : le western et le film de dinosaures. Un pari sensiblement audacieux et qui n'est pas franchement couronné de succès. Même si l'on fait abstraction du caractère rudimentaire des effets spéciaux ou des emphases diverses et variées (effets de réalisation, musique héroïque), le film demeure tout de même plutôt raté.

 

Au niveau du scénario, on est en face d'une sorte de King Kong qui se déroulerait à l'époque des cowboys, avec un tyrannosaure pour jouer le rôle du gorille. On peut y ajouter l'habituelle histoire d'amour, les jalousies entre hommes virils et le personnage du jeune orphelin débrouillard pour la séquence émotion, bref rien que des éléments d'une originalité folle qui font de ce film une sorte de survivant attardé des années cinquante. Difficile de croire que des films comme La Planète des singes ou 2001 sont sortis sur les écrans un an plus tôt...

 

On s'amusera tout de même à assister au combat à mains nues entre un cowboy et un ptérodactyle, ou une scène déchirante de duel perdu d'avance entre un éléphant et un tyrannosaure. On applaudira volontiers la fin du film également, où le réalisateur prend le parti de nous montrer une église disparaître dans les flammes. Ça fait toujours du bien.

 

Pas grand chose à dire de La Vallée de Gwangi, au fond. C'est un film assez banal, malgré les apparences. Pas franchement un navet, pas vraiment un nanar. On sourit de temps en temps devant mais voilà, pas de quoi se retourner la rate non plus. C'est assez insipide.


Sur ce, je vous laisse !

 

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