9 janvier 2010
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Ce que je redoutais est arrivé : sitôt créé ce blog, je suis resté plus d'un mois sans l'alimenter. Il faut dire à ma décharge que je suis aussi resté plus d'un mois sans regarder de films d'horreur, la découverte de Six feet under m'ayant beaucoup occupé les yeux et l'esprit. Sinon, j'ai regardé Mais qui a tué Pamela Rose, qui est certes un film horrible, mais ne convenait pas pour autant à une critique en ces lieux. Bref, me revoici, bonne année à vous tous, mes voeux les plus sincères, et intéressons-nous à ce fameux Vertige...
Disons-le tout de suite, nous sommes en présence d'un film mensonger. Avec un titre et une affiche pareils, on s'attend à un scénario basé sur la peur du vide, l'acrophobie pour les intimes, avec moultes effets de plongée et autres « sueurs froides » (référence, comprenne qui pourra) endiablées suspendues par-dessus le néant au bout d'un simple filin mal arrimé. Et on se dit, enfin JE me dis : « Ah c'est bien, ça change des sempiternels films d'horreur français de ces dernières années, avec leur lot de tueurs sadiques et de tortures débilitantes... »
Sauf qu'en fait pas du tout. Certes la première partie du film est bel et bien axée sur la question du vertige, du vide, des montagnes revêches, des ponts branlants qu'on va traverser parce que c'est drôlement rigolo, mais rapidement les types qui ont écrit le film ont trouvé que ça manquait de banalité et se sont dépéché de rajouter dans l'intrigue une sorte de redneck croate qui braconne allègrement le touriste français en poussant des cris d'animal sauvage. Si bien qu'on se retrouve en présence d'un survival totalement convenu, avec ce qu'il faut de larmes, d'hémoglobines, d'effets trampolines et de musique tapageuse.
Du coup, dans la mesure où ni la qualité de la réalisation (sans relief et sans audace) ni celle du jeu des acteurs (très inégal, mais généralement mauvais, même si les deux actrices principales sont super mignonnes) ne donnent envie de s'intéresser vraiment au film, on s'amuse à identifier les références, ou plutôt les emprunts. On y voit passer du Descent (évidemment), du Wes Craven en veux-tu en voilà, un petit côté Massacre à la tronçonneuse, et même une petite série de plans clairement piquée à Cube (le deux ou le trois, je ne sais plus).
Avec ses personnages mal fouillés, dont l'inévitable héroïne au passé douloureux qui nous revient dans la gueule à grands coups de flash-back impromptus, ses dialogues sans grande consistance, ses rebondissements risibles, ses moments de tension grand-guignolesques et son dénouement atrocement prévisible, l'écriture même du film en rajoute dans le sentiment qu'on est en présence d'un grand n'importe-quoi même pas nullissime, mais juste terriblement inutile.
Ce n'est pas pour le plaisir que je le dis, mais je me suis royalement emmerdé devant Vertige, sauf à un moment où je me suis bien fendu la poire tellement c'était énorme, et je n'y vois qu'une malheureuse confirmation que le cinéma d'épouvante français est actuellement infichu de produire un truc un tant soit peu original ou créatif. Mad Movies peut se pâmer autant qu'il veut devant des films comme Haute tension ou A l'intérieur, ça n'empêche pas que c'est de la merde. Et ce n'est pas Vertige qui va me faire changer d'avis...
Sur ce, je vous laisse, et si votre copine est une fanatique d'alpinisme alors que vous ne supportez pas d'être à plus de deux mètres au-dessus du sol, franchement, soyez logique, changez de copine !
Disons-le tout de suite, nous sommes en présence d'un film mensonger. Avec un titre et une affiche pareils, on s'attend à un scénario basé sur la peur du vide, l'acrophobie pour les intimes, avec moultes effets de plongée et autres « sueurs froides » (référence, comprenne qui pourra) endiablées suspendues par-dessus le néant au bout d'un simple filin mal arrimé. Et on se dit, enfin JE me dis : « Ah c'est bien, ça change des sempiternels films d'horreur français de ces dernières années, avec leur lot de tueurs sadiques et de tortures débilitantes... »
Sauf qu'en fait pas du tout. Certes la première partie du film est bel et bien axée sur la question du vertige, du vide, des montagnes revêches, des ponts branlants qu'on va traverser parce que c'est drôlement rigolo, mais rapidement les types qui ont écrit le film ont trouvé que ça manquait de banalité et se sont dépéché de rajouter dans l'intrigue une sorte de redneck croate qui braconne allègrement le touriste français en poussant des cris d'animal sauvage. Si bien qu'on se retrouve en présence d'un survival totalement convenu, avec ce qu'il faut de larmes, d'hémoglobines, d'effets trampolines et de musique tapageuse.
Du coup, dans la mesure où ni la qualité de la réalisation (sans relief et sans audace) ni celle du jeu des acteurs (très inégal, mais généralement mauvais, même si les deux actrices principales sont super mignonnes) ne donnent envie de s'intéresser vraiment au film, on s'amuse à identifier les références, ou plutôt les emprunts. On y voit passer du Descent (évidemment), du Wes Craven en veux-tu en voilà, un petit côté Massacre à la tronçonneuse, et même une petite série de plans clairement piquée à Cube (le deux ou le trois, je ne sais plus).
Avec ses personnages mal fouillés, dont l'inévitable héroïne au passé douloureux qui nous revient dans la gueule à grands coups de flash-back impromptus, ses dialogues sans grande consistance, ses rebondissements risibles, ses moments de tension grand-guignolesques et son dénouement atrocement prévisible, l'écriture même du film en rajoute dans le sentiment qu'on est en présence d'un grand n'importe-quoi même pas nullissime, mais juste terriblement inutile.
Ce n'est pas pour le plaisir que je le dis, mais je me suis royalement emmerdé devant Vertige, sauf à un moment où je me suis bien fendu la poire tellement c'était énorme, et je n'y vois qu'une malheureuse confirmation que le cinéma d'épouvante français est actuellement infichu de produire un truc un tant soit peu original ou créatif. Mad Movies peut se pâmer autant qu'il veut devant des films comme Haute tension ou A l'intérieur, ça n'empêche pas que c'est de la merde. Et ce n'est pas Vertige qui va me faire changer d'avis...
Sur ce, je vous laisse, et si votre copine est une fanatique d'alpinisme alors que vous ne supportez pas d'être à plus de deux mètres au-dessus du sol, franchement, soyez logique, changez de copine !