Ting est une jeune et jolie étudiante en art dramatique qui se fait embaucher par un sémillant policier pour jouer la victime durant les reconstitutions de meurtres ou de viols, un emploi dans lequel elle excelle et suscite l'admiration autant que les aveux des criminels décontenancés. Mais tout bascule lorsque l'esprit d'une mannequin disparue choisit de hanter Ting afin de lui faire dévoiler l'identité de son véritable assassin.
Au début, La Victime (et non, pas question que j'essaye de l'écrire en thaïlandais) commence plutôt bien. L'argument de base est plutôt original et même si les acteurs ne sont pas spécialement convaincants, le film fait montre d'une fraîcheur suffisante pour maintenir l'intérêt. Tout comme le fort joli minois de Pitchanart Sakakorn.
Au milieu, La Victime (toujours pas) se tient plutôt bien. Alors que le film commence à patiner un peu dans des longueurs inutiles, un revirement scénaristique absolument pas prévisible du tout relance grandement l'attention et charme les yeux du spectateur blasé. Tout comme le fort joli minois de Pitchanart Sakakorn.
A la fin, La Victime (hé non) se termine plutôt mal. Très mal, en fait. Après le revirement scénaristique sus-nommé, on s'enfonce dans une histoire à la fois lente et confuse, et l'on décroche à mesure que les minutes s'égrènent jusqu'à vivre les vingts dernieres comme un supplice. Et le fort joli minois de Pitchanart Sakakorn, hélas, n'y change rien.
En somme, La Victime aurait pu être un bon film mais sombre dans le plus noir des ennuis, renonçant bien vite à l'originalité dont il semblait vouloir faire preuve initialement au profit de redites un peu lourdingues qui laissent rapidement indifférentes. Contrairement au fort joli minois de Pitchanart Sakakorn. Ça va de soi.
Sur ce, je vous laisse. ลาก่อน !
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